jeudi 30 janvier 2014

HAÏTI : 12 janvier 2010 – 12 janvier 2014

Oublier les morts serait mépriser les survivants !!!

Les victimes étaient des enfants, des femmes et des hommes fauchés en pleine vie, en pleine éclosion, en pleine croissance, en pleine espérance et peut-être en plein projet.
300 000 âmes qui s'éteignent et ce sont 300 000 corps à inhumer par des survivants blessés, hébétés, dépourvus de l'essentiel et obligés d'exister et de prévoir le lendemain.
Au bilan des êtres ensevelis, des biens détruits, des victimes handicapées et des conséquences inestimables, nous avions tous pensé et même promis que ce désastre ne devait plus se renouveler.
 
Mais qu'avons-nous fait ?
Avons-nous, acteurs solidaires avec nos partenaires haïtiens, apporté des solutions ?
Les acteurs politiques haïtiens ont-ils développé des stratégies pour combattre la pauvreté, réduire la misère, limiter l'ignorance et circonscrire l'incurie ?
L'aide internationale a-t-elle répondu aux attentes de la population ? Pouvait-elle : faire face aux nécessités de l'urgence , proposer la reconquête d'une souveraineté perdue et recréer les conditions d'un développement endogène et durable ?
La présence étrangère, qu'elle soit d'intention stabilisatrice (Minustha/ONU), d'intention coopératrice (ONG) et d'intention salvatrice (Groupes religieux), est-elle satisfaisante ? Le peuple haïtien a-t-il été dédommagé par ceux qui sont à l'origine de l' épidémie de choléra qui l'a touché et déprimé ?
A toutes ces questions nous sommes obligés de répondre NON. Non ! parce que ceux qui prétendaient aider Haïti ont failli ; non ! parce qu'ils n'ont pas su comprendre ce pays ; non ! parce qu'ils n'ont pas eu de projet de reconstruction et non ! parce qu'ils n'ont pas tenu leurs promesses. Ils ont oublié les morts et méprisent les survivants. L'aide humanitaire a rendu durablement vulnérable la population haïtienne, a aggravé sa dépendance envers l'extérieur et a ôté à la nation haïtienne toutes ses souverainetés.
Nous n'allons pas, nous sociétés civiles agissantes et résistantes, laisser faire et laisser périr. Nous allons poursuivre l'accompagnement technico-économique de nos partenaires; nous allons réactiver le soutien socio-éducatif à la jeunesse haïtienne ; nous allons continuer à investir dans le productif et le générateur de ressources et nous allons persister dans nos démarches de défense des droits humains et du droit à l'information.



Nous n'allons pas, à notre tour, oublier nos morts ni mépriser les survivants.
François-Frantz CADET
Secrétaire national du  CHF*


*CHF : Collectif Haïti de France

samedi 14 décembre 2013



 
 
Bonjour,
Mon nom est Noémie Gachoud, je suis une étudiante en psychologie de 23 ans. Titulaire d’une licence, je suis actuellement en train de me spécialiser dans la psychologie de l’enfance et de l’adolescence dans le cadre d’une maîtrise à l’Université de Lausanne. Etant Suissesse de mère haïtienne, je nourris depuis longtemps le désir de connaître une partie de mon origine jusque-là investie uniquement à travers la nourriture, les récits et l’éducation reçue de ma mère, les visites peu nombreuses de ma famille d’Haïti en Suisse, les rencontres et les évènements organisés par la communauté haïtienne de Suisse. Il y a une année, mon souhait se fit entendre lorsque l’une de mes enseignantes à l’université proposa de suivre un travail de mémoire dont le sujet serait de se rendre en Haïti. Un projet idéal était en train de se dessiner pour moi: concilier à la fois mon domaine d’étude et mon désir de me rapprocher de mes origines haïtiennes. Qui plus est, ma professeure me donne carte blanche pour mon travail de mémoire, je peux choisir moi-même le sujet et la structure dans laquelle je vais travailler.
 
 
Par le biais d’un ami en commun, je fais la connaissance de Mme Francine Buchmann au mois d’avril 2013. Lors de notre rencontre elle me présente l’institution Epi et m’explique en quelques mots en quoi mon aide pourrait être utile à son école. Son récit retient toute mon attention et j’accepte le projet.
 
Je décide de partir en Haïti pour une durée de deux mois et demi, consacrant 2 semaines à ma famille sur place et 2 mois à mon travail au sein de l’école. J’arrive dans la ville des Gonaïves un dimanche matin. Tout de suite, cette ville m’apparaît plus agréable et paisible que le stress et l’insécurité que je viens de ressentir à Port-au-Prince. Je m’attriste seulement de ne pas voir autant d’arbres et de verdure que j’avais tant appréciés dans le sud du pays une semaine auparavant. Il est vrai, on me l’avait dit, Gonaïves est réputé pour ses collines « tet kalé », signifiant « chauve » en créole, signifiant sans arbres.
 
Le lendemain matin, départ pour l’école, où je me fais particulièrement bien accueillir ! Beaucoup de sourires, de joie de vivre et de chaleur ! Je bénéficie d’une visite de toute l’enceinte de l’école ainsi qu’une présentation personnalisée dans chaque classe. Le bâtiment est bien entretenu, spacieux, tout comme la cour, qui permet d’accueillir toutes les parties de foot et autres activités d’extérieur. Les classes sont de petits effectifs qui me reçoivent en se mettant debout et en m’adressant un fort et bien audible « BONJOUR MADAME ! ». Le corps enseignant m’accueille avec un tout aussi grand enthousiasme. Tout cela me fait chaud au cœur et accroît ma motivation à travailler au sein de cette école.
 
Mon projet au sein de l’institution EPI est le suivant : mettre en place un système de médiation scolaire et donner une formation aux enseignants sur le développement psychologique de l’enfant et de l’adolescent. Ces deux fonctions se déroulent à merveille. J’ai affaire à des élèves très respectueux et à des enseignants motivés et ce, malgré toutes les autres responsabilités qui les encombrent. Les dynamiques de groupes crées sont très riches et intéressantes. Au fil des semaines, un fort engouement se fait sentir et un climat de confiance se développe.
 
En plus de ces deux rôles, je donne des cours de danse dans l’école. Mme Buchmann m’a informé que peu d’activités extra-scolaires étaient proposées aux enfants, c’est pourquoi j’ai été ravie de proposer mes services d’ancienne danseuse. Actuellement, j’enseigne une chorégraphie pour chaque groupe d’âges, en vu de les présenter au spectacle de Noël. Je participe également à la préparation de ce dernier, dont je suis la responsable du déroulement. Ci-contre, une image dans le feu de l’action : éveil à la danse pour les moyennes sections de maternelle. Vous constaterez qu’en Haïti, on est loin de s’ennuyer!
 
Alors, avis aux amateurs, vous ne regretterez pas cette expérience, haute en couleurs !


 
Noémie Gachoud
 

lundi 2 septembre 2013

INFORMATIONS SUR LES EVOLUTIONS IMPORTANTES DE « L’INSTITUTION MIXTE EPI EN HAITI »


Enseigne de la nouvelle Ecole

Portail principal. Mr Robbins le maître

 Façade Principale 


Salle de classe

Depuis les  dernières nouvelles qui précisaient que les négociations pour la location de nouveaux locaux avaient abouties, beaucoup d’eau est passée sous le pont, toute l’équipe de nos partenaires s’est mobilisée depuis la fin de l’année scolaire :
  -pour réhabiliter les locaux qui avaient été squattés et laissés plus ou moins aux grés des vents ;
  -pour nettoyer le terrain spacieux, dégager les circulations ;
  -repeindre les classes, les façades  etc. ;
  -reprendre le forage du puits pour s’assurer d’un débit suffisant ;
  -déménager tout l’immobilier de l’ancienne école ;
  -et en même temps préparer la rentrée administrativement, les inscriptions, les réinscriptions, rassurer les parents sur les nouveaux locaux…
Bref, ils ont fait un travail énorme, avec des moyens limités et toujours insuffisants, dans un pays où les subventions n’existent pas, les prêts bancaires à des taux prohibitifs étant inabordables, la même technique individuelle de débrouillardise poussée à l’extrême, et les réseaux de soutien et de partage des compétences perpétuant la technique de la « kombit » pour faire aboutir les réalisations vitales les plus irréalisables ! 
Finalement la nouvelle école EPI, située dans l’avenue principale des GONAIVES, et répondant aux besoins de fonctionnement et de développements futurs, ouvrira ses portes pour cette rentrée 2013/2014.

                                                           


Jardin et Bâtiments en rénovation


Je fais appel à la générosité de chacun pour investir dans la poursuite des travaux interrompus faute de finances.
Merci à tous les parrains et marraines qui persévèrent dans le soutien de la scolarité des enfants et qui partagent leur intérêt pour ce travail d’éducation. 
Notre partenariat porte des fruits et leur est utile au delà de ce que nous pouvons imaginer, par rapport aux relations humaines dans le domaine pratique.  

                                                                                            Lucien Sénégas

 Préau coté droit.   Francine

 Local secrétariat .  Emeraude



APPEL A DON EXCEPTIONNEL

Merci d’adresser vos dons :
Par chèque (Ordre « Les Amis de l’Epi ») à :
           Les Amis de l’EPI en Haïti 70 Avenue Henri Galinier 34 500 BEZIERS
Par virement : CREDIT AGRICOLE du Languedoc
            N° de compte : 92875203000 N° IBAN : FR76 1350 6100 0092 8752 0300 072

«  Les petits ruisseaux font les grandes rivières »

jeudi 16 mai 2013

Lettre de nouvelles de Francine Buchmann


Chers amis

L’année dernière, j’ai pris la décision de rentrer en Suisse pour une durée de six mois afin de reprendre du travail dans l’enseignement.
En novembre 2012, j’ai donc commencé un remplacement dans un établissement scolaire de la Riviera en Suisse. J’y ai travaillé jusqu’à fin avril 2013.

Revenir travailler dans le milieu scolaire suisse après 21 ans d’absence a été un véritable défi. J’ai eu la chance immense de travailler avec des enseignants qui connaissent le sens du mot « solidarité ». Grâce à leur soutien, j’ai pu accompagner avec succès mes élèves durant ces six mois. Si les deux premiers mois ont été une lutte de tous les jours pour tenir le coup et donner le meilleur dans mon travail, j’ai pu ensuite vraiment apprécier les derniers mois partagés avec mes élèves et mes collaborateurs.

Le deuxième défi que j’ai eu à relever, et pour avoir passé 21 ans sous les douceurs tropicales, ce défi n’était pas des moindres non plus, c’était d’affronter l’hiver au quotidien. Et j’ai eu la « chance » de tomber sur un des hivers les plus froids et longs, selon les dire, jamais vu depuis longtemps !! Ceci rend mon retour en Haïti avec 32° vraiment agréable !!

Le bilan de ces six mois en Suisse est positif pour moi à plusieurs niveaux. D’abord avec ma famille, j’ai pu vivre avec mes soeurs, mes neveux, nièces et cousine des moments riches et précieux. Et puis il y a eu aussi tous les amis rencontrés au fil des jours, des amitiés nouvelles ou les retrouvailles avec des amis que j’avais perdus de vue. Mais il y a aussi malheureusement, tous ceux que je n’ai pas eu le temps de voir ou de contacter. Quand on est pris dans la vie active avec un travail à 100%, on n’arrive pas à faire tout ce qu’on aimerait. Et la dernière semaine avant le départ arrive brusquement et c’est trop tard pour rattraper ce qui n’a pas été fait.

Un autre aspect de ces six mois, a été de pouvoir aboutir à des solutions positives pour ma future retraite, de pouvoir rembourser ma dette envers l’organisme qui m’a soutenue économiquement bien au-delà du soutien que je recevais mensuellement, durant plusieurs années. J’ai aussi pu trouver du soutien pour l’EPI via l’association « les amis de l’EPI en Haïti –Suisse » avec de nouveaux parrainages et par des dons ponctuels.
Et le dernier point positif de ce bilan a été de trouver une formation pour Johanne, ma fille qui va commencer une école en septembre en Suisse.

A mon arrivée en Haïti, j’ai pris possession de ma nouvelle maison, en effet, c’est pendant mon absence, en février dernier que le déménagement a eu lieu. Je connaissais les lieux avant de partir mais c’est maintenant que je jouis pleinement du calme et de la fraîcheur de la maison entourée d’une belle végétation, loin de la route nationale et de la poussière.

Aujourd’hui, c’est de mon bureau à l’EPI aux Gonaïves que je vous écris ces quelques mots. Il est 13h30, les derniers petits de la maternelle attendent que leurs parents viennent les chercher. On entend, le bruit des enfants des classes du primaire à l’étage. Il n’y a pas l’insonorisation qu’on connaît dans les classes en Suisse mais je réalise combien ces bruits, ces voix d’enfants de tous âges, les voitures qui passent en klaxonnant dans la rue, le ronronnement du ventilateur, la radio du voisin qui marche à plein volume, m’ont tellement manqués !
Le premier jour à l’école, j’ai reçu un accueil tellement chaleureux, de toute l’équipe des enseignants mais aussi de tous les élèves du plus petit, 3 ans au plus grand, 18 ans !

Et ce qui me réjouit encore plus, c’est de voir le travail accompli par toute l’équipe durant mon absence. Robbins, aux commandes, entouré de Charlemond Ariol, Evens, Emeraude, , soutenu par la bonne volonté de chaque enseignant et autres membres du personnel, malgré le défi économique permanent, a pu faire fonctionner l’école avec efficacité.

Et pour terminer, la dernière bonne nouvelle est de savoir que nous allons pouvoir ouvrir nos portes à la rentrée de septembre dans de nouveaux locaux, plus grands, entourés d’un terrain spacieux. Le contrat est signé, le loyer est payé pour une année grâce à la grande générosité de l’équipe de l’association des « amis de l’EPI en Haïti – France ». Ce local situé plus près du centre-ville, nous permettra de mettre en place des cours du soir pour adultes, apportant une ressource économique qui aidera l’école.

Il y a donc du pain sur la planche, mener à bien la fin de l’année scolaire 2012-2013 en particulier pour les cinq niveaux qui ont des examens. Il y aura le déménagement de l’école la dernière semaine de juin, puisque notre contrat dans nos locaux actuels se termine le 30 juin, et pour finir préparer la réouverture de l’école pour septembre.

En conclusion, je voudrais dire un grand merci à tous ceux qui ont facilité mon retour en Suisse. Merci à tous pour votre accueil, votre soutien à mon égard ou pour l’école EPI. . Merci à tous ceux qui sans m’avoir rencontrée durant ces six mois, m’ont soutenue de différentes manières.

Et pour les plus proches, des noms viennent à mon esprit, Doris, Nicole, Elisabeth, Myriam, Henry, Roland, Véronique, Nina, Roger, Valérie, Anne-Marie, Yves, Sabine, Olivier, Evelyne, Anne, Philippe, Michel, Lucien, Jean-Jacques, Marie-Lissa, ……….. et tant d’autres, la liste est trop longue, je pense à vous et vous remercie pour tout.

Soyez bénis ! Et j’espère, à bientôt aux Gonaïves !

Francine

vendredi 15 mars 2013


Chers AMIS, 
Parrains, marraines et donateurs, membres du réseau « Des AMIS de l’EPI en HAITI »
Dans notre dernier courrier nous vous donnions de bonnes nouvelles de la rentrée 2012- 2013 avec un total autour de 200 élèves, un renouvèlement d’enseignants, motivés et qualifiés.
                 Grace à votre persévérance dans votre engagement de parrainage et de dons, cette année encore notre Association a honoré ses engagements de soutien dés la rentrée, merci à tous !
                  La ville des GONAÏVES, jouit depuis plus d’un an de tranquillité relative, les rues principales ont été restaurées, les habitants sont très actifs à tous les niveaux, malgré l’augmentation des produits de première nécessité, chacun « se débrouille ». Il faut ajouter aussi que la région a été épargnée des catastrophes naturelles dont elle était frappée depuis plusieurs années. Comme dans tout le pays  la  population  « bouge » dés que les familles peuvent obtenir des visas pour les pays étrangers.
                   Les 18, 19, et 20 Février nous venons d’accueillir Francine BUCHMAN qui nous a donné des nouvelles détaillées de la bonne marche de l’école dirigée par Robbins, et toute l’équipe des enseignants  et employés. Francine est rentrée en Suisse pour occuper un  poste d’enseignante dans une école, jusqu’ à fin Mai, ceci pour renflouer les finances de son soutien missionnaire
          Elle a projeté le dernier reportage de la vie de l’école et du pays, dans les assemblées de Béziers et Lézignan Corbières, ce qui a renouvelé l’intérêt pour cette œuvre parmi les enfants.
        NOEL POUR LES ENFANTS  de l’EPI . Deux évènements de solidarité se sont concrétisés dans le dernier trimestre 2012 : Les enfants de l’école du dimanche de l’assemblée de Lézignan ont collecté une somme de 200 Euros pour le Noel des enfants de l’EPI à Gonaîves.
           Ensuite le groupe « Elyanour » a programmé un concert le 5 nov. 2012 à Villeneuve en soutien au parrainage des enfants de Gonaïves, 600 Euros ont été collectés « au chapeau »...nous remercions ici tous ceux qui ont permis ce succès.
             Notre cher trésorier a tout de suite transféré ces finances qui ont enchanté toute l’équipe décidée a organiser la fête de Noel pour tous les enfants qui ont pu recevoir un petit cadeau chacun pour la première année …le Directeur Mr Robbins nous a transmis une vidéo de reportage et de remerciements chaleureux pour tous nos engagements…
                      
             Selon l’engagement de plusieurs musiciens et chanteurs, nous avons pu également envoyer un soutien  pour l’école de musique « tout pour la musique » organisée par Mardoché et Fanette afin qu’ils y accueillent des enfants défavorisés…


La convocation légale à notre Assemblée Générale annuelle. Dans la mesure de votre possible, essayez d’être des nôtres à cette occasion, cela resserre la relation d’amitié nécessaire à ce genre d’action, merci d’avance. 

Jean Jacques, Marie Claude, Line et moi-même, membres du bureau, nous voulons vous assurer de notre amitié fraternelle, et vous encourager à poursuivre ensemble cette action qui est tellement appréciée et utile pour nos partenaires Haïtiens à Gonaïves.

Lucien Sénégas


ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE
                       
                       Date :  le 4 Mai 2013 ( de 15 H à 17h3O ) salle N°2


                       Rendez-vous : Maison de la Vie Associative 

                                              15, Rue du Général J.A.Marguerite
                                              34 500 BEZIERS. (tel. 04/67/36/82/60.)


                  Bienvenue à chacun de vous, verre de l’amitié à l’issue de la rencontre





vendredi 9 novembre 2012


Info

L'adresse du site de l'Association des Amis de l'Epi en Haiti : action-epi-haiti.com change pour www.actionepihaiti.com